SYNAPSE VEGETALE

Sur une toile blanche laissée volontairement respirer, Synapse végétale déploie un réseau organique de lignes, de taches et de coulures qui semblent se répondre comme les influx d’un système nerveux. Le geste est à la fois fluide et précis : projections nerveuses, entrelacs verdoyants, strates superposées qui révèlent des transparences. La palette s’articule autour des verts chlorophylliens, des touches dorées, de bruns racinaires et de noirs qui ancrent la composition. Des éclats lumineux, presque électriques, interrompent par endroits cette cartographie organique, comme des décharges vitales.

Cette œuvre, loin de figurer un paysage réel, invente un langage où le végétal et le neuronal se rejoignent. Elle peut se lire comme :

• Une allégorie des connexions vivantes, entre racines et synapses, où le végétal devient pensée et la pensée devient sève ;
• Une métaphore de l’intériorité, où l’artiste traduit l’activité souterraine, invisible, mais essentielle qui relie l’être à son environnement ;
• Une cartographie émotionnelle, où chaque trace de peinture devient le chemin d’une impulsion intime, vibrante.

L’œuvre incarne la période Convergence : respiration, acceptation, mais aussi complexité