Anthropogénèse

Dans cette œuvre monumentale, GABAN explore une forme d’origine floue, quelque part entre mythe fondateur et matière vivante. Anthropogénèse met en scène des formes presque humaines, émergeant de la densité picturale comme des silhouettes archaïques ou des archétypes en gestation.

L’ensemble est traversé de lignes organiques, de coulures denses, de strates chromatiques allant du bronze au vert mousse, du sable au noir charbon. Certaines zones sont modelées en relief, donnant à la surface une texture quasi sculpturale.

Cette œuvre s’impose comme une cartographie de l’apparition : apparition du corps, du mouvement, de la conscience peut-être. Elle s’inscrit dans la série Convergence comme un point de rupture, un seuil : celui du passage entre l’informe et le vivant.