La Faille d’Azur

Cette œuvre contraste puissamment avec les précédentes : la saturation du bleu évoque la mer, la profondeur, ou une nuit électrique ; les éclats rouges et or, eux, suggèrent une tension vitale, presque mythologique.

Elle s’intitule La Faille d’Azur comme une fracture lumineuse dans un champ d’unité, un surgissement d’énergie dans une nappe calme.

Sur un fond bleu d’une intensité presque aquatique, La Faille d’Azur trace un champ de rupture et de réinvention. Les projections dorées, noires, rouges, semblent jaillir d’une faille invisible, comme si l’abîme lui-même accouchait de formes mouvantes.

L’œuvre est marquée par une forte dynamique verticale et transversale : des traits noirs ancrent la composition, tandis que les éclats de lumière, d’encre et de feu viennent désorganiser l’ensemble avec grâce.

Dans le cadre sobre qui l’accueille, cette pièce rayonne comme un fragment de nuit traversé par l’éclair — une tension entre beauté et chaos maîtrisé.

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Gaban
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